mercredi 3 novembre 2010

La dernière vidéo...

Enfin, vidéo, si on veut!
La précédente se terminait par la rupture du boitier de la caméra suite à un impact non calculé avec de le roche bolivienne. Donc cette dernière partie est surtout à base de photos, c'est moins vivant j'avoue, j'espère que en vous apprécierez quand même le contenu.



lundi 18 octobre 2010

Video Partie 3, Équateur et Bolivie

Difficile de choisir des extraits dans les vidéos de la Bolivie, au niveau plaisir à moto c'est le temps fort du voyage, revoir ces passages ravivait des souvenirs uniques.
Autant terminé par l'explosion du boitier de la caméra dans la chute à l'arrêt de la moto...


samedi 2 octobre 2010

Les montages vidéos du voyage.

Six mois de travail acharné, et voilà le résultat! La première et la seconde partie du voyage vu par ma roue avant.

Oui!!six mois se sont écoulés depuis mon retour et revoir ces extraits en vidéo est pour moi assez chargé d'émotion. Ceux qui ont fait un voyage similaire peuvent comprendre, les autres je les invite à se lancer, vous en reviendrez changé...












samedi 5 juin 2010

La boucle est bouclée...


Elle est arrivée... Pas facile, mais elle est revenue au bercail! Le bateau est arrivé avec une semaine d'avance à New York, mais entre les States et Montréal, la boite c'est un peu perdue. Deux semaines et un jour pour finir la dernière longueur!!!

Un peu d'émotion en revoyant l'emballage fait quelques semaines plus tôt à San Antonio. Et encore plus en déballant.
Me reste plus qu'à la réparer, il ne me déplairais pas de faire un peu de moto. Il me semble que ça fait trop longtemps que j'ai pas eu les fesses sur une selle et le poignet droit essoré...



Merci encore à Pat The Bouc, toujours généreux de son temps, qui m'a aidé à récupérer l'engin avec son camion et sa remorque.
Tout est encore là.

lundi 10 mai 2010

Conclusion.

Il y a trois semaines que je suis rentré au Canada.
De mon siège côté hublot dans l'avion de la compagnie Lan qui m'emmenait vers Miami je jetais un dernier regard sur Santiago. Une fois de plus je fus surpris par l'étendue de cette ville tentaculaire, toutes ses lumières dans l'air nocturne mettant en exergue sa situation géographique, coincée entre les montagnes. La lueur électrique orangée qui baignait la ville se répercutait sur les collines alentours et les montrait sobrement ourlées de quelques nuages bas qui s'accrochaient au relief. Plus haut, dans une explosion silencieuse des milliers d'étoiles constellaient le ciel comme un violon constelle de mélancolie une mélopée venue du fond des âges.

Le voyage était bel et bien fini. Je n'avais rien à regretter, bien qu'il ne s'était pas déroulé comme je l'avais imaginé, ou peut-être précisément parce qu'il ne s'était pas déroulé comme je le pensais. Les pannes mécaniques et attentes diverses étaient totalement effacées par les rencontres faites tout au long des routes, par les paysages et les souvenirs stockés dans mon cerveau alangui par le monotone ron-ron des réacteurs du 767.
Il me restait à retrouver la «réalité», qui fidèle à l'idée que l'on s'en fait n'avait guère changée en six mois d'absence. La pénible recherche d'emploi, les impôts qui m'attendaient avec une facture aussi élevée que le coût de 4 mois sur la route.
Mais je noirci le tableau sans doute. Difficile de décrire la joie réciproque de revoir mes enfants à qui je n'avais pas dit que je rentrais au bercail. Les amis que je retrouvais aussi avec plaisir qui m'aident en en faisant le récit à me dire que ce voyage est terminé. Mais je sais que les routes m'attendent, elle est vaste et belle cette planète et je ne peux me passer d'elle et des gens qu'elle abrite, de leur générosité et de leur accueil, ni de savoir que malgré nos différences bien heureusement nous sommes tous pareil.




Au port de San Antonio, Chili, j'ai même dégotté une boite d'origine Yamaha. Prête pour la mise en container et le chargement sur le bateau CSAV Hamburgo.

Si je dois dresser un bilan de mon choix de matériel je dois dire qu'en moyenne j'en fus plutôt satisfait. Je pouvais pas avoit tout faut quand même : j'ai fait cette balade avec la moto la plus problématique que j'ai jamais possédé (c'est bien tourné pour dire que c'est le pire véhicule que j'ai jamais eu avec mon Asuna vert pomme, celle dont la pompe à eau avait lâchée deux jours après l'achat).

Les valises : aucun regret. Je connaissais le principal inconvénient des boites de transport Pelican. Ce ne sont pas des valises de moto, mais des boites de transport, leur ouverture latérale est vraiment pénible. Pour peu que l'on ait besoin de quelque chose, ou lors d'une fouille à un contrôle de police, il faut soit les retirer pour pouvoir les refermer, soit forcer sans égard pour le contenu qui a tendance pour cause de gravité à tomber au dehors. Par contre elles sont parfaitement étanches, et leur résistance aux chocs est bien supérieur à ce que j'ai pu voir des valises spécialisées en aluminium. Le système de fixation Caribou adapté pour les supports Hebco Becker c'est révélé parfait. Fiable, rapide à retirer et remettre, équipé d'un «fusible» qui permet à la valise de s'éjecter en cas de choc sans rien abimer d'autre que le-dit fusible (testé lors de mon crash au Costa Rica).

Probablement mon meilleur investissement : un Throttle Rocker. Plus question de voyager sans.
Ce petit bout de plastique est une des meilleures inventions du XXeme siècle.

Pour la moitié du prix d'un Sahara j'ai acheté trois pneus Shinko. J'ai été surpris par leur longévité et efficacité. Je n'ai pas eu à rouler dans la boue, mais que ce soit sur la gravelle, la terre meuble, l'asphalte ou le sable ils ont été largement à la hauteur de la tâche.
Le huileur de chaîne loobman est très bien tant que l'on reste sur la route. Les pistes l'ont ruiné très rapidement, il s'ensable pour un rien et la tête distributrice est trop fragile. Je l'ai reconstruit au moins 4 fois dans tout le voyage et finalement j'ai abandonné et ai eu recours au graissage classique de la chaîne.Je suis très content de mon casque. Un CKX, le moins cher des «flip up». Au niveau reproches : il est très bruyant et rouler sans bouchon dans les oreilles est pénible, en plus il est très lourd et les forts vents de travers au Pérou et en Patagonie rendaient son poids difficile à porter, douleurs de cou garanties.
Par contre j'ai apprécié la visière pare-soleil intégrée et le fait de pouvoir soulever l'avant du casque. Cela permet de prendre des photos sans l'ôter. Autre bénéfice, je ne l'ai jamais retiré lors d'un contrôle de police. Il suffit de l'ouvrir, alors qu'avec un intégral, pas le choix...


Je voulais des bottes me permettant de marcher un minimum en tout confort et suffisamment rigide pour un peu de hors route. La aussi j'ai acheté une des paires les moins chères, des Joe Rocket. Bien que je trouve l'esthétique peu réussie je n'ai rien d'autre à leur reprocher. Elles sont encore parfaitement étanches. Leur confort pour des marches de distance modéré est suffisant. Après la longue marche à Basaseachic par 40 degrés j'ai compris la leçon, après cela je les rangeais dans mon Pac-Safe quand j'envisageais une randonnée pédestre de moindre importance. Comme on en parle, j'ai longtemps hésité avant d'acheter un Pac-Safe. Finalement j'ai bien fait. Il donne une certaine confiance. Je n'ai jamais hésité à laisser la moto en ville avec mes affaires dessus. Je ne l'aurais pas laissé dehors toute une nuit, mais de jour en pleine rue ou lors de passages de douanes pas de problème et tranquillité d'esprit.
Un seul reproche à ma veste Bering, pas assez de poches! Sinon c'est une bonne marque, solide, chaude, confortable.
La prochaine fois je prendrais une tente beaucoup plus petite, j'en ai apprécié l'espace mais pour le nombre de nuit de camping elle était trop encombrante et pesante. Le poids est l'ennemi numéro un.
Dans le même style, je ne m'encombrerais pas de pneus de rechange dès le départ et j'aurai moins de pièces de rechange (enfin j'ai quand même prouvé ma théorie voulant que l'on a jamais besoin des pièces que l'on transporte avec soit). J'ai envoyé mon réchaud de camping par la poste depuis les États-Unis. Je ne l'ai regretté qu'au Chili et en Argentine, les prix des restaurants sont plus élevés et les occasions de camper et pique-niquer plus fréquentes qu'ailleurs en Amérique Latine.
Pour ce parcours je ne reprendrais pas non plus de bidon d'essence supplémentaire. Il n'a été utile que deux fois en 30000 kilomètres et aux endroits que je savais par avance peu pourvus en stations service. Le mieux est d'acheter un bidon en plastique pour les rares occasions où c'est nécessaire et le donner ensuite à n'importe qui, cela fait toujours plaisir comme cadeau (sans blague!).
Les chaussettes de randonnée moyenne tissées avec du cuivre (???) ont été parfaites (3 paires). Par contre j'avais trop de sous-vêtements grand froid. Une paire de caleçons longs et un haut thermolactil est largement suffisant.
Finalement, les sous vêtements et T-Shirt en tissus «dry-tech» sont vraiment parfaits. Cela permet de faire une lessive rapide le soir et le lendemain matin tout est sec.

Si vous avez des questions sur des sujets que je n'ai pas couverts ici, je me ferais un plaisir de vous répondre par courriel.

Merci encore de m'avoir suivi dans ce périple. En attendant le prochain...

lundi 12 avril 2010

Revoir les Andes.


Il fallait bien qu'il se passe quelque chose un jour où l'autre. Longue histoire, que je ne vous narrerais pas ici par le détail. Mais j'ai quitté Rio Gallegos. Sur ma moto! Si!
Bon, d'accord elle boîte encore un peu. Problème électrique on dirait. J'ai fait 750 kilomètres avant de devoir passé un jour et demi dans un atelier moto. Une chance le personnel de Motosur à Comodoro Rivadavia est vraiment sympathique. Tiens d'ailleurs en parlant de sympathique, ma dernière semaine à Gallegos a été égayée par des rencontres que j'aurais aimer faire plus tôt. La famille du propriétaire de l'hôtel où je me terrais, contraint par les évènements, depuis des semaines.

Je suis de retour au Chili, préparant l'expédition au Canada de mon épave pseudo roulante. Je l'accrocherais dans mon salon au dessus de l'âtre pour, lors des longues soirées d'hiver, me remémorer celui que j'ai passé sur les routes des Amériques.

Il faut avouer une chose quand même. En revoyant les Andes pour la première fois depuis bien longtemps, mes deux mois d'attente ridicule ont été balayés d'un coup. La vue majestueuse de ces montagnes mythiques a remis les montres à l'heure. Du côté argentin elles s'élèvent à pic vers de vertigineux sommets. Les stries marquées sur les flancs rocheux semblant faire de moi un grain de sable perdu dans une clepsydre aux proportions titanesques, celles du Temps, avec un grand T.
Qu'aurais-je ramener d'aigreur si je n'avais pas fini sur deux roues mon voyage jusqu'à un but que je m'étais fixé?
Même après les moments pénibles de l'impuissance et de l'ennui, les derniers 3000 kilomètres, avec des arrêts forcés pour recharger la batterie, furent le seul point final que je devais savoir apporter à cette histoire.

Le monde des voyageurs est un petit monde. Un évènement amusant vient de me le rappeler. Je m'enregistrais à l'accueil de l'auberge que je retrouvais à Santiago plus de deux mois après mon dernier séjour quand Spencer est entré à son tour. Il avait été deux semaines durant mon compagnon d'infortune, attendant des pièces pour sa moto à Rio Gallegos. Je le retrouvais là par le plus grand des hasards et nos airs surpris valaient sans doute une photo.

Quelques formalités me séparent de l'avion qui doit me ramener à Montréal. Je rentre avec des souvenirs que je n'oublierais pas de sitôt, des amitiés nouvelles, mais surtout avec l'irrésistible envie de repartir vers des horizons lointains, des pays inconnus et des amis que je ne connais pas encore.




Autre atelier de moto, autre strip-tease de carrosserie.

Mal de mer garanti une fois arrivé en bas de cette route.
Retour à Santiago et ses graffitis et tags.







Le marathon de Santiago se tenait lors de mon passage.
On en rigole pas avec la grippe A au Chili.

Préparation de la boîte pour l'envoi maritime de la moto.
Avec l'aide d'Enzo et de Mario, qui lui attend sa moto (la même que le mienne, je lui souhaite bon courage!) pour commencer son voyage.

lundi 22 mars 2010

Rien à signaler.

Je réalise qu’il y a bien longtemps que je n’ai pas fait de mise à jour sur le blog. Il ne se passe pas un jour sans que je ne reçoive un ou plusieurs courriels de provenances diverses me demandant de mes nouvelles. Je suis toujours surpris par l’intérêt que l’on me montre et je vous en suis très reconnaissant.

Je suis toujours à Rio Gallegos. Au moment où j’écris ses lignes, cela fait 47 jours. Comment ai-je pus en arriver là? Je me le demande moi-même. De fausses nouvelles en promesses non tenues, en passant par les mauvaises pièces reçues, les soit disant pannes d’ordinateurs des compagnies de courriers et dizaines d’autres écueils, je n’ai pas eu le loisir de partir. Ou peut-être pas le courage. Il est facile de vivre dans l’espoir que ce sera effectivement «demain» que la moto sera prête et au bout d’un moment on se dit qu’on a tellement attendu que cela sera pour bientôt. J’ai donc ainsi perdu près de deux mois de ma vie. Difficile de garder un moral d’acier face à ce serpent de mer. À moins que ce ne soit mon idiosyncrasie qui me cloue dans cette inactivité meublée par l’auto flagellation.

À toute fin pratique j’ai donc décidé que mon voyage s’arrêtait ici. Je n’ai plus le ressort nécessaire pour continuer. Mes enfants me manquent un peu trop et c’est aussi eux que j’ai sacrifié pour ce voyage il est temps que je reprenne ma place auprès d’eux. J’ai bon espoir après toute cette attente de récupérer ma moto. Ça aussi je me demande pourquoi. Son manque de fiabilité durant ce voyage relève presque de la blague. Je m’obstine pourtant, semblant ne pas pouvoir terminer cette histoire qui a déjà trop duré.

Avec un peu de chance (il serait temps que j’en ai!) nous serons, elle et moi, à Montréal dans un avenir très proche.

Il me faudra alors sans tarder trouver du travail. D’ailleurs si vous ou une de vos connaissances avez un emploi à me proposer à Montréal, je suis disponible dès que j’aurais posé le pied au Québec. N’hésiter pas à m’envoyer un courriel toute offre sera considérée.

Merci encore d’avoir suivi mon voyage. Il est terminé mais une fois rentré j’ajouterais un article, suite à quelques demandes pour une évaluation de mes choix en matière d’équipement.

J’ai eu beaucoup de temps pour réfléchir aux événements des 6 derniers mois et à ce que j’ai retenu de ces jours de route.

Il y a un peu plus de vingt ans j’ai débarqué dans une île du pacifique sud. Pendant une paire d’années j’ai eu la chance de voir des paysages incroyables là bas.

Un jour j’étais sur une plage assis face à un lagon comme je n’en avais encore jamais vu. La couleur de l’eau, le blanc immaculé du sable fin, les cocotiers bruissant dans un vent léger, les vagues se brisant non loin sur la barrière de corail. Je me souviens m’être dit que je devais absolument devant tant de beauté et de sérénité graver dans mon esprit cette image de perfection, ces couleurs uniques. Une semaine après cet effort mental, l’image s’estompait déjà. Aujourd’hui j’ai complètement oublié les détails de cet endroit paradisiaque. Mais je me souviens très bien de la sensation que j’ai éprouvé. C’était une bonne leçon. Il est difficile, du moins pour moi, de retenir un souvenir juste visuel. Mais les sensations restent bien plus longtemps et j’essaye d’en absorber le plus possible. Je ne me vois pas oublié de si tôt le goût d’un jus de maracuya au lait par une journée torride en Colombie, le soulagement de trouver refuge dans un camp de mine dans le désert chilien à la tombée de la nuit après qu’Andrea soit tombé en panne d’essence, ou encore la montée dans les Andes péruviennes sous la neige et la grêle.

Mais surtout ce sont les rencontres qui ont imprimées la plus grande marque à ce voyage. Peut-être parce que je ne m’attendais pas à rencontrer une telle richesse humaine. La grandeur de cœur des gens qui m’ont accueillis, aidés ou tout simplement qui ont croisés mon chemin pour un bref moment, m’a définitivement changé. Qui pourrait rester insensible devant la générosité de ces gens admirables? À nos yeux ils sont dépourvus de tout, pauvres comme on a du mal l’imaginer, mais riche de ce qui semblent faire défaut dans nos pays développés. Dommage que l’impression que je vais garder de l’Argentine soit celle laissée par ses mécaniciens moto. J’en suis au troisième et tous se sont avérés fourbes, menteurs, paresseux, voleurs et incompétents. Oui, vraiment dommage!


Après deux semaines à attendre un nouvel amortisseur, Spencer quitte notre hôtel, et m'abandonne à mon triste sort. Nous avions pris l'habitude de nous retrouver pour le souper, histoire de briser la monotonie des journées d'ennui.

Il va falloir me remettre de ces deux mois d’inactivité. J’ai pris encore quelques kilos et je suspecte un dérèglement quelconque de mon système hormonal. En effet j’ai pleuré en regardant «Extreme Makeover. Home editon», si ça c’est pas un problème alors je sais plus rien. Je me trouve le regard un peu éteint, ça doit être les 16 heures de télé par jour.


Mon «bon ami» Gustavo, propriétaire du garage RM motos. Le roi des menteurs et le l'artisan derrière mes deux derniers mois de galère.

jeudi 25 février 2010

Rio Gagallegos (ce n'est pas une faute de frappe).

Où allons nous?
D'où venons nous?
J'ignore de le savoir
Mais ce que je n'ignore pas de le savoir
C'est que le bonheur
Est à deux doigts de tes pieds
Et que la simplicité réside dans la courbe
Bleue, jaune, mauve et insoupçonnée de nos rêveries.
Les Inconnus. Vice et Versa.

Belle citation. C'est exactement ce que je me disais moi-même dans mon désespoir hyperbolique du symbole asynchrone de mes visions aluminées et pourpres de paradoxes réciproques. Tout ça et aussi que si je reste beaucoup plus longtemps à Rio Gallegos je vais devenir fou.
Bon rien de vraiment neuf dans l'avancement des travaux mécaniques, mais je ne peux plus rien faire. Je voulais transporter la moto à Bahia Blanca pour la réunir avec le moteur, dans le plus pur style «Si tu ne viens pas à Lagadère, Lagardère viendra à toi». Mais il parait que mon moteur est parti de Bahia Blanca. Je ne sais pas comment ils l'ont expédiés et il n'y pas moyen d'obtenir de numéro d'expédition ou rien du genre.
Tout va bien quoi!



En faisant du stop j'ai vu beaucoup de ses rapaces sur le bord de la route. Je me suis à un moment donné dit que si personne ne s'arrêtait pour me ramasser j'allais finir comme dessert à des charognards du désert.



Rio Gallegos c'est un peu ça...

Ses couchers de soleil (tous les soirs, il y en a un, si! si! Mais pas toujours aussi joyeux). Je suis en Patagonie depuis tellement de temps que j'ai franchement noté à quel point les jours réduisent.




Ses poubelles très originales.
Ses HLMs.
Si vous tombez en panne à Rio Gallegos, ÉVITER cet atelier.
Son cimetière de trains.
Ses entrepôts en déréliction.
Ses épaves.
Ses camions de pompiers vieux de 50 ans.
Ses Renault 12.
Et ses épaves de Ford Falcon.