jeudi 17 septembre 2009

Préparation physique et mentale.

Je me suis mis au régime et au sport, histoire de perdre quelques kilos en trop (enfin, un kilo en fait). J’ai pris du jus d’açaï en intraveineuse, des polyphénols en suppositoires et sniffé des oméga-3, difficile de faire mieux. Maintenant je ressemble à ça…

Si!...Un peu quand même…Non? Ha bon!

Tout le monde m’a mis au courant des risques encourus dans les régions que je comptais traverser. Parmi les plus évidents on retrouve :

- être invité à dîner avec le commandant Marcos une spécialité locale à base de testicules de crapaud farcis d’yeux de mouche.

- être kidnappé par les FARC, le Sentier Lumineux, les sandinistes, la secte Moon, le Tupac Amaru…

- contracter la grippe ovine, bovine, lapine, de cheval (oui, je sais on dit équine, mais je suis pas du genre à reculer devant la justesse linguistique pour me permettre un mauvais jeu de mots!)

Et, loi de Murphy aidant, que tous les exemples précités m’arrivent dans la même journée.

Grâce à cela j’ai pu envisager des mesures pour mitiger les risques. Par exemple ne pas m’habiller en orange, ça m’évitera d’être pris pour un évadé de Guantanamo Bay.

J’ai aussi visité un clinique de voyage. Mise à jour des vaccins et conseils de santé applicables aux pays visités furent au menu. Cela coûte relativement cher, mais m’a semblé assez utile à ma tranquillité d’esprit. J’ai aussi contracté une assurance personnelle qui couvre les soins médicaux, dentaires et, le cas échéant, le rapatriement. Et finalement, fait faire un permis international, mais, événement bizarre, je l’ai perdu le jour même!

Il me reste un dernier vaccin, une visite chez le dentiste et à regarder deux ou trois épisodes des «mystérieuses citées d’or» et je serai fin prêt. Il ne me restera plus qu’à gérer l’idée de ne pas voir mes enfants pendant cinq mois, ce qui risque d’être la plus dure épreuve de ce voyage, je sais qu’ils me manqueront terriblement.