mardi 8 septembre 2009

vague autobiographie

Non pas que ma biographie ait quelque chose d’aussi capitale que celle de Paris Hilton, mais ce sont des choses qui se font de se présenter aux visiteurs de son blogue. Dont acte!

C’est juste qu’il n’y a pas grand-chose à dire. Mais quelqu’un s’est déjà inspiré de ma vie pour atteindre la gloire, voici ce qu’il en dit :

«The details of my life are quite inconsequential... very well, where do I begin? My father was a relentlessly self-improving boulangerie owner from Belgium with low grade narcolepsy and a penchant for buggery. My mother was a fifteen year old French prostitute named Chloe with webbed feet. My father would womanize, he would drink. He would make outrageous claims like he invented the question mark. Sometimes he would accuse chestnuts of being lazy. The sort of general malaise that only the genius possess and the insane lament. My childhood was typical.» Dr. Evil.

C’est un assez bon résumé en fait.

Ensuite de quoi j’ai développé un penchant pour les objets et animaux sur lesquels on essaye de se tenir en équilibre plus ou moins stable pendant une plus ou moins longue période de temps, comme le résument les photos suivantes de l’époque de mes 10 à 20 ans.

Depuis ce temps là, j’aime les voyages à moto. J’essayais jusqu’à récemment de partir tous les ans une semaine, seul avec ma motocyclette et de l’équipement de camping. Mais cette année, je pousse le concept un peu plus loin. Je compte partir un peu plus de cinq mois, destination l’Amérique du Sud. Je sais le voyage à moto est très à la mode, et j’invente pas grand-chose. C’est tellement «in» qu’un beau jour, vous allez voir que quelqu’un va arriver avec l’idée de prendre deux acteurs au statut hollywoodien, auréolés de la gloire que seul le grand écran peut consacrer pour l’éternité (avec l’accent britannique, si possible, les acteurs, ça fait plus beau en V.O.) et les envoyer autour du monde sur deux roues. On va, au passage, essayer (avec succès, n’en doutons pas, on est bon public) de nous faire oublier les trois 4X4 d’assistance, les cameramen, le producteur, le réalisateur, le médecin de l’expédition, et nous vanter discrètement les mérites de leur motos, gentiment fournies par un constructeur assez en vue (bon au hasard, disons : allemand, le constructeur). Mais je divague, nous n’en sommes pas encore là quand même!

Pour en revenir à mon voyage à moi (c’est mon blogue, j’ai bien le droit à mes 15 minutes Warholliennes moi aussi), le départ est prévu début octobre. Je vous en dit plus dans un prochain message, afficher celui-ci et avoir un blogue à moi, étant déjà un exploit personnel assez incommensurable, si l’on considère qu’il y a peu, je pensais que la seule façon d’éteindre un ordinateur était de débrancher la prise murale.