mercredi 17 février 2010

Les nerfs à vif.

Les trois jours précédents mon départ de Rio Gallegos pour Ushuaia avaient été bien occupés. Par la recherche d'une solution pour mon moteur. J'ai cherché, suivi des fausses pistes, fait face à d'autres arnaques et finalement j'ai cru voir la lumière au bout du tunnel. J'ai trouvé le moyen d'expédier mon moteur à Bahia Blanca pour le faire refaire. Avantageux, car le prix de cette opération est seulement un tiers de la réparation proposée par Yamaha. Arrangement avec un garage moto local pour qu'il récupère le moulin et le remette dans le cadre. Prix fixé au départ, durée de l'opération prévue: quatre jours. Parti six jours à Ushuaia, je pensais que j'étais bon pour retrouver un véhicule en état de marche près pour la suite.
Bien non, évidement que non! On refuse de me dire où est mon berlingot. Demande de plus d'argent pour d'autre pièces apparemment nécessaires, pas de date, mais délai plus long requit.
Je me suis un peu énervé dirons nous.
Oui, d'accord, j'ai pété les plombs.
Je suis retourné trois fois dans la journée voir le bien honnête commerçant qui tenait ma moto en otage. À la troisième visite, léger déblocage. Comme par miracle toutes le pièces sont arrivées et à Bahia Blanca on a commencé à travailler sur mon moteur. Par contre, il ne sera prêt que dans environ 6 jours, soit près de trois semaines après qu'il m'est lâché vers El Calafate. Quelle guigne! J'aurais vraiment dû la brûler la semaine passée cette moto.
Rio Gallegos est trop chère et trop ennuyante. Je retourne vers El Calafate. En espérant que cette fois-ci la réparation sera complété à mon retour. Non, je n'y crois pas, mais là j'ai plus vraiment de choix, j'ai déposé une avance pour la réparation qu'il n'est pas question de me rendre.
Toutes les activités sont hors de prix dans le sud de l'Argentine, alors je marche dans les environs et prends quelques photos. Pas mal de chance avec la faune, notamment avec la chance de voir deux condors fendre avec majesté les cieux de leur vol paresseux.
Épuisant pour les nerfs cette attente ridicule, cet ennui de rester sur place dans le doute et surtout la possibilité que l'on me sorte encore d'autres excuses et mensonges entraînant d'autres délais et des frais surprises encore plus extravagants.

Il y a quelques semaines, sur la route 40 je passais par El Chalten. Je ne m'attardais pas car les nuages masquaient complétement le mont Fitz Roy. Avec une belle journée comme celle là on peut le voir de El Calafate. À droite le Fitz Roy, à gauche le mont Torre.

Le glacier Perito Moreno.
Cliquer sur la photo pour l'agrandir. Le point noir au milieu est un condor.










Renard gris.

La fameuse roche dite du Sombrero.

Un piaf a plastron.

Un ibis.



Un lièvre.