jeudi 31 décembre 2009

Mes premières ruines Incas.


De Riobamba, je suis allé vers Cuenca. Avec le but avoué de visiter les ruines d’Argapinca. Ville qui fut la deuxième plus grande l’empire Inca après Machu Picchu. En route sur les routes de montagnes, au dessus des nuages, accroché à flanc de falaises vertigineuses j’ai connu un petit problème. Dans un virage mon moteur à connu des ratés. Ma première idée a bien sûr été de me dire que j’avais de l’essence contaminée. Puis je me suis souvenu des symptômes du Texas. Le régulateur qui lâchait. Pareil!

Comme j’étais dans une descente je me suis laissé aller en roue libre. Comme je suis un gars chanceux avant que ça ne remonte, j’ai trouvé une station service. J’avais eu le temps d’y réfléchir à ce problème. Et avec un peu d’espoir je me suis dit que la batterie avait perdu de l’acide dans la chute hier. La moto était resté assez longtemps couchée, et cela expliquerait que le fusible ai fondu, dissous par l’acide. Bingo, toutes le cellules sauf une montrait un niveau faible. Niveau fait batterie rechargée le moteur partait et tout allait bien. Nous verrons si cela était bien la cause du problème.

Les ruines sont assez réduites, mais c’est très intéressant de voir comment les incas qui après 30 ans de guerre aux canaris ont finis par vivre à leur côté et comment les deux cultures se sont côtoyées en gardant leur architecture et culture propre. Dès la visite finie, il a commencé à pleuvoir. La route vers Cuenca est la pire que j’ai vu depuis le Costa-Rica. Vous avez tous vu des dizaines de fois ces panneaux de signalisation qui nous annoncent des chutes de pierres, mais probablement jamais les pierres qui sont supposées être sur la route. Si vous vous sentez flouer par les poseurs de panneaux, je vous conseille un voyage en Équateur. Dans les trois quart des virages il y a des roches sur la route, allant de la taille d’un 30 sous à une Austin Mini. Le problème c’est qu’il y a tellement d’éboulements que les routes ne sont pas entretenues. L’asphalte est complètement défoncé. Ma moyenne a frôlée les 30 kilomètres heure. Il m’aurait fallu pour bien faire un treuil et du matériel de spéléologie. Et ces passages en terre, quelle galère. Là où les pluies s’écoulent sur la route il n’y a pas de bitume. La terre est labourée par l’écoulement pluvial. Des torrents de boue me poussent vers le précipice. Et quand je croise un bus ou un camion je vous laisse imaginer la scène.

Ce n’est pas sous la pluie que je suis arrivé dans Cuenca. Non, c’est sous un déluge de fin du monde qui aurait fait plaisir au vieux barbu armateur. Noé, je crois qu’il s’appelait!

Je me réfugiais dans un café internet. J’avais un courriel de Sebastian envoyé trois minutes plus tôt. Il avait eu son lot de problèmes mécaniques et une chute. Devant ses déboires sachant que je me dirigeais vers Cuenca, il avait décidé de revenir vers les montagnes. Et il était en ville en ce moment. Je le retrouvais 45 minutes plus tard chez Particio, un couch surfer qui nous accueillait pour la nuit. Nous avons discuté nos choix, et personnellement retourner vers la côte après les derniers jours de pluie me tentait assez. Nous allions donc passer le réveillon du jour de l’an à Machala en bord de mer.

Le décor est encore une fois très surprenant. Peut-être l’était il aussi la veille, mais quand je n’étais pas sous une pluie diluvienne j’étais directement dans les nuages et la visibilité approchais le mètre au mieux.

En deux heures nous sommes passé des rochers pelés et déchiquetés des sommets andins aux cultures de bananes et aux longues lignes droites. On a l’impression de changer de pays tant la différence est frappante. La chaleur est de retour, les gens s’habillent en accord, mais surtout la population est bien différente. Beaucoup moins d’indiens sur la côte et beaucoup de gens de race noire. Les maisons sont différentes, les rues plus larges. La circulation par contre est aussi chaotique. Bon une fois de plus il fallait se loger.


Poulet frites, jus d'ananas frais :2$


Samantha, la seule personne que j'ai vu dans les restaurant.




Un poney local.
Calendrier Inca, pas du genre portable. Un trou par mois, soit 13.
Méthode Canari.

Méthode Inca.





Cuenca, après la pluie.









Lucy, brève rencontre avec une motarde solitaire de Denver.Pour la dernière journée de l'année, j'ai décidé de faire un truc de fou. Fumer une cigarette!
Bonne année à tous!!!!!!!