samedi 31 octobre 2009

les bus.

Les bus sont privés. Ils proviennent des états-unis, lorsqu'ils ne sont plus en état des fréquenter les routes américaines ils finissent dans des endroits comme Antigua . Certains portant encore les couleurs et noms de leur commission scolaire d'origine. Parfois le chauffeur est aussi le propriétaire du bus, parfois juste un employé. Il sont deux personnes dans un équipage de bus. Le chauffeur et un crieur. Le crieur annonce la destination et essaye de rameuter plus de clients que les autres crieurs. Ils descend aussi aux croisements pour faire signe à son chauffeur de traverser, et collecte le prix des billets.

Un chauffeur «canadianophile»:




Le terminus des bus est sur la place du marché, qui est très coloré, et patrouillé par des gardes armés de fusils à canons sciés. Je sais pas si c'est bon signe ou pas...




Des jeunes indigènes sur la place centrale vendent des souvenirs aux touristes.


Heu, ça c'est moi...

jeudi 29 octobre 2009

Vive le paganisme






Il fallait que je m’y mette quand même. Donc, j’ai pris mon premier cours d’espagnol. Quatre heures ne sont pas suffisantes pour devenir totalement bilingue, mais ça ne peut pas nuire non plus! Je vais ajouter des mots à mon vocabulaire a peu près limité pour le moment à : bière, vin rouge et quesadillas.

Hier après midi après la classe, je me suis dit que c’était une bonne idée de laver mon linge. Je vous laisse entrer un instant dans les secrets arcanes des conditions qui sont celles des motards en voyage. En gros, deux sous-vêtements, deux T-shirts, une chemise, un pantalon. L’alternative qui s’offre à nous est assez simple : laver souvent ou faire supporter aux autres le délicat fumet de nos errances quotidiennes. Pour le moment, je me sens rempli de courage, et surtout de respect pour mon prochain et la sensibilité de son odorat, je lave souvent. Donc, je profitais du lavoir extérieur de la maison qui m’accueille, vêtu d’un short, pour faire tremper un peu tout le reste de mon trousseau vestimentaire quand la pluie a commencée. Pas la petite pluie qui crachine en douceur, ni la pluie de passage qui dit un petit bonjour rafraîchissant avant d’aller voir ailleurs. Non! La bonne grosse pluie tropicale qui s’abat sans prévenir au moment où tu l’attends le moins. En plus elle eut l’heur de durer tout l’après midi. Je ne sais pas vous, mais moi c’est le genre de temps qui me rend totalement léthargique. J’ai pris deux ou trois photos des fleurs sous la pluie(voir plus haut), c’est toujours beau et éveille mon côté romantique profondément enfoui pour une minute, ce qui est bon à prendre. Si seulement Rimbaud avait connu la photographie digitale, le monde serait différent aujourd’hui.

Je ne veux pas passer pour la petite princesse pourrie gâtée, mais je n’ai pas pu m’en empêcher, je me suis rendu compte que je n’avais rien à me mettre. Dans mon cas, ce n’est pas tout à fait vrai non plus, il me restait un short. Point! C’est peu pour ne pas se faire arrêter pour attentat à la pudeur. Même au Guatemala. Olga, la propriétaire de la maison m’a passée le moins féminin des chandails qu’elle à trouvé dans sa garde robe (du moins c’est ce qu’elle prétend!). Les petites fleurs blanches et le col en dentelle, ont définitivement mis un terme à la moindre velléité qui aurait pu subsister en moi de sortir me promener à la fin de l’averse. Ne demander pas, j’ai pris bien soin qu’il n’y ait pas de photo immortalisant ce moment.

Avant-hier j’ai rencontré Kip. C’est lui qui a entamé la conversation. Il est américain et très ouvert et sympa, cultivé aussi. Qui a dit «c’est pas possible?». Prof d’espagnol de profession. Il m’a parlé de la célébration qui aurait lieu aujourd’hui et j’ai trouvé cela très intéressant.

C’est le jour de Maximon (prononcer : machimone). Un dieu païen qui ici est associé à des rites plus ou moins chrétiens. L’église officielle rejette en bloc, bien sûr, ces croyances. Nous sommes allés ensemble dans la capital de la croyance vouée à Maximon, San Andrès De Itzapa. Une chance que Kip parle bien l’espagnol. C’est pas la porte à côté et il y a un changement de bus au milieu de nulle part. Contrairement à dimanche, là, j’ai découvert le vrai côté des voyages en bus locaux. Dans un bus 36 places on peut mettre 86 personnes et 19 poules. Un moment, nous étions 5 sur la banquette de 2 où je me trouvais assis. Cool!

Il est préférable de ne pas souffrir du mal des transports, et avoir soigneusement tartiné ses aisselles de déodorant, car la sueur est aussi garantie que les secousses.

Pour en revenir à Maximon. Il y a plusieurs cérémonies qui se tiennent un peu partout au pays, orientées pour les touristes. Les chamans revêtent de beaux costumes colorés, les femmes chantent des chansons folkloriques, les enfants dansent en tirant des fils de couleurs attachés à des sacs en plastique du supermarché local. Et bien, ce n’est pas du tout ce genre d'attrape touristes que Kip voulait voir. Un point de vue que je partage intégralement.

On a pas été déçu! Nous ne vîmes guère d’autres gringos. Nous ne nous sentîmes pas non plus menacés ou en danger pour autant, ou alors nous sommes tout les deux totalement inconscients, ce que je ne crois pas une seconde. Maximon est un blanc vêtu d’un costume noir, et un fumeur invétéré. Chaque statuette le représentant à une clope au bec. Les chamans brûlent des chandelles, dont la couleur signifie la demande faite à l’idole, et crachent du rhum sur le feu . Des cercles de feu sont allumés ici et là, entourés de sucre et de rhum. Il y a des purifications avec de la fumée de cigare et des incantations diverses. Le nombre de participants saouls ou complètement défoncés est assez élevé. Nous espérions, plus ou moins secrètement, assister à un sacrifice de poulet ou autre gallinacé, mais pas de chance sur ce coup là, point de sacrifice pour le plaisir des gentils gringos.

Ce fut une expérience très intéressante quand même, assez éloignée des sentiers touristiques.

Ce chaman est un travesti :

Kip nous la joue «reporter sans frontière»

Kip apprécie la bière locale.

lundi 26 octobre 2009

Ciudad Vieja

Dimanche. Bon j’ai honte, je ne suis pas allé à l’église ce matin. Je crois qu’il vaut mieux qu’on se mette d’accord tout de suite, je suis bien parti pour finir en enfer. Mais ce serait mieux un peu plus tard si j'avais le choix.

Vendredi soir, avant que je ne plonge dans d’insondables abîmes aux vapeurs alcoolisées je me souviens bien que j’avais fixé rendez vous ce matin avec Bonnie et Julie pour aller visiter Ciudad Vieja, la première capitale de la république du Guatemala. J’avais oublié le nom de l’endroit du rendez-vous, mais pas comment m’y rendre. C’est un petit restaurant qui fait des déjeuners incroyables. Dans le cas présent c’était plus un brunch qu’un petit déjeuner. Jus frais, fruits, omelette à se rouler par terre, bananes frites, pommes de terres aux piments…Bonnie et Julie étaient déjà là. Et je n’ai pas versé une larme en apprenant que je n’étais pas le seul à avoir eu un lendemain de veille un peu embrumé après nos petits excès alcooliques de vendredi. Il est même possible que j’ai vaguement menti, ou du moins embelli la vérité en prétendant que finalement moi, je m’en étais très bien remis de cette soirée bien arrosée!!!Nous prîmes le bus local. Je ne connais que l’expression anglaise qui les désignent comme étant des «chicken bus», bus à poulets. On devine aisément pourquoi. On a tous vu ça dans les films. Hélas pour le côté pittoresque, et tant mieux pour mes narines, il n’y avait pas de poulets ni de chèvres ou autre animal destinés à finir dans une assiette bien garnie, en notre compagnie ce matin là. Ciudad Vieja est très différente d’Antigua. Pas de touristes ici. C’est beaucoup plus couleur locale.

Le ballon rond est omniprésent en Amérique Latine, et les spectateurs ont l’air de prendre les parties dominicales très au sérieux.

Julie est une photographe professionnelle. Donc pour une fois, je vais mettre des photos un peu plus réussies que celles auxquelles vous êtes habitués, ça va compenser la déficience de mon côté artistique. J’ai passé mon appareil photo à Julie pour la visite du cimetière. Il y avait des enfants jouant entre les tombes. On a eu une petite conversation avec eux. Il semblerait que je sois celui de nous trois qui comprenne le mieux l’espagnol. Mais le cerveau fait des choses bizarres des fois. Les gamins du cimetière nous disaient que si nous marchions sur les buttes de terre qui surmontent les tombes, nous serions attrapés par les morts qui sortent les mains de terre pour saisir les pieds des passants. Je traduisais donc aux deux américaines les propos de nos petits rigolos. Et je ne me suis pas rendu compte que je traduisais en français. Mais alors pas du tout! Bonnie m’a dit «on comprend rien»(en anglais), j’ai répondu «ben je viens juste de vous le traduire», «I believe that was in french!». Le pire c’est que je l’ai fait encore deux ou trois fois après ça sans me rendre compte. Il faut que dans mon cerveau l’information soit traitée de l’espagnol en français et que fasse l’effort de rajouter une étape pour sortir la version anglaise. Bizarre!

Nous fûmes surpris de voir qu’après ça les enfants se lançaient des défis et courraient sur les tombes pour voir si les morts allaient tentés de les attraper. Non pas que je crois que les morts allaient vraiment sortir de terre, mais que, dans un pays catholique, ils respecteraient un peu plus les sépultures.

Il y avait aussi deux jeunes, sûrement pas passionnés de soccer qui fumaient un joint perchés sur un tombeau. L’un deux fit l’effort d’en descendre pour nous dire que c’était interdit de se promener et prendre des photos dans les cimetières. Il nous fallait donc payer 10 Quetzales par personne (1,20$). Bien sûr, nous fûmes très embarrassés d’avoir enfreint cette règle que nous ne connaissions pas. Mais étant personnellement très peu généreux de nature, j’ai félicité notre nouvel ami pour son sens de l’humour et je lui ai dit de retourner se défoncer avec son pote. Ce qu’il fit en traînant les pieds. Meilleure chance la prochaine fois.

Petite pause dans un charmant petit boui-boui On ne peut qu’aimer un pays où les serveurs des restaurants ont 12 ans et sont si mignons et polis que Sergio. Au passage, on prend aussi l’ampleur de la pauvreté quand on remarque qu’aux toilettes le rouleau de papier hygiénique est retenu en place par deux cadenas.

Note pour moi-même : ne plus revoir ces deux américaines. Bien que charmantes, elles ne me portent pas chance. Après avoir mal supporté ma soirée trop avinée de vendredi, je me suis payé des méchants coups de soleil dimanche. Pas idéal pour camoufler mon état de gringo touriste premier degré. Déjà que malgré ma petite taille je fais une bonne tête de plus que le Guatémaltèque moyen, maintenant je suis blanc immaculée conception avec tâches rouges camion de pompier assorties, me manque que le gyrophare.

Je suis quand même très impressionné par une personne comme Bonnie. Ne voyant pas son environnement, elle utilise d’autres sens pour visiter. Nous, voyants, on pourrait penser que tout est pareil pour les non-voyants, mais ce n’est pas le cas du tout. Odorat et ouïe, sont autant de sens que nous négligeons au profit de notre vue, elle perçoit des subtilités dans les différents endroits qui nous échappent totalement.

De retour en ville je me suis mis à la recherche d’un bon petit restaurant, ce qui ne manque pas par ici. C’est ainsi que j’ai rencontré Dee et Diane. Elles sont originaires de Chicago. Dee à vécut à Montréal et habite ici depuis 17 ans. Elles ont respectivement 66 et 71 ans, et une pêche d’enfer les mamies! Ce sont des hippies dans l’âme. Franchement marrantes. Elles m’ont conviées à les suivre dans leur resto favori, La Pena De Sol Latino. Ce soir il y a un groupe live. Dee, était follement amoureuse du leader du groupe qui, lorsqu’elle est arrivée au Guatemala se produisait déjà ici avec son groupe de musique péruvienne. Comme Dee dit (oui, j’ose la faire celle là!) : «c’était il y a 17 ans, ils jouaient dans le rue. C’était surtout quand il faisait 30 kilos de moins!».

Encore une fois, le repas fut excellent, et je n’ai bu que de l’eau. Le proprio de l’endroit a ouvert parce qu’il aime jouer des percussions. Il invite des groupes à se produire dans son restaurant et joue en leur compagnie. Et c’est assez évident à la voir qu’il s’éclate comme un fou.


La seule Harley que j'ai vu pour le moment. Elle fait partie de l'escadre qui garde la résidence du Vice-Président de la république. D'habitude les policiers chevauchent de fougueuses 200 c.c. à deux, celui en arrière portant un fusil à canon scié. Rassurant!

Bon, il et temps que je me mette à faire de l’espagnol moi, je pratique surtout mon anglais ces temps-ci...

dimanche 25 octobre 2009

Antigua, jour 1

Je suis à Antigua. Pour y arriver, j’ai fait 6 heures 30 de bus, passer une nuit à Albuquerque, 14 heures dans des avions et aéroports, et 50 minutes de voiture. Le bus ne fut pas le plus agréable des trajets. J’ai pris le Los Angeles-Dallas de nuit, ce qui veut dire que rendu au Nouveau Mexique, l’odeur qui règne dans cette carlingue sur roues est sinon totalement délétère, du moins un peu lourde. La fermentation et la macération humaines laissant au nouvel arrivant que je fus par ce petit matin blafard une envie de vomir assez tenace. Peut-être aussi parce que j’ai brièvement eu un coup de panique en me demandant ce que je ferais si toutes mes affaires étaient volées dans le magasin pendant mon absence.

Ajoutant, sans doute ma touche personnelle à l’atmosphère confinée de l’autobus, je ne senti au bout d’un moment plus rien, et fis bientôt corps avec ces tonnes de métal que nous phagocytions en cœur.

Albuquerque m’a vraiment impressionné par son excellent système de transport en commun. Le Greyhound arrive dans le terminal des transports de la ville. Où se trouvent la gare Amtrak et les bus de la ville. Me rendre à l’aéroport fut facile. Je croyais naïvement y trouver un hôtel pas trop cher. J’ai été bon pour retourner en ville!

Alors que je déambulais avec le but plus ou moins affirmé de trouver un restaurant, j’ai cru bon d’arrêter au passage un citoyen pas trop pressé. Sympa, il me dit que c’est dur à expliquer mais qu’il va m’accompagner. On commence donc à discuter, et fait amusant, Jeffrey (c’est son nom!), est rentré d’un tour du monde de 5 mois samedi dernier. Finalement on a mangés ensemble. La soirée fut finalement plus distrayante que je ne m’y attendais.

Un Pulled Pork entre deux avions, je sais pas qui l'a tiré ce porc, mais qu'est-ce que c'était bon. Surprenant.

Arrivé à Guatemala de nuit est relativement impressionnant. La circulation y est intense, le bruit et la pollution omniprésents. Averti des risques de prendre le bus dans ce coin et de plus de nuit, je pensais plutôt prendre un taxi. Durant le vol, vers Guatemala ma voisine de siège qui venait visiter sa maman au pays m’a un peu refroidie sur les taxis en m’invitant à la plus grande méfiance car les arnaques de touristes étaient fréquentes. Je ne pense pas que le risque eut été énorme avec un taxi de la compagnie la plus représentée à l’aéroport, cependant je me payais le luxe (très abordable) d’une limousine. Prix fixé avant la départ, je dégustais avec ravissement le dépaysement total de la traversée nocturne de Guatemala dans une Mercedes 450 SL 1986 avec 430000 kilomètres au compteur. Je sais, James Bond a déjà eu des problèmes alors qu’il arrivait dans un aéroport inconnu et se laissait conduire au bon soin d’une limousine paraissant pourtant des plus fiables. Mais, j’étais totalement incognito et ma couverture ne semblait pas compromise.

Antigua est une ville aux restants coloniaux omniprésents. C’est propre, on s’y sent en sécurité, c’est aussi plein de hollandais, de canadiens, d’américains, de britanniques, d’allemands, et de moustiques extrêmement furtifs et néanmoins très voraces.

Que le fait qu’il y ait autant d’étrangers nuise à la fraîcheur de l’expérience est bien possible. Mais par contre, il règne ici une atmosphère vraiment très détendue. Les gens se parlent spontanément sans même avoir à invoquer de raison valable. Faisant moi-même partie des gens, j’ai ainsi rencontré Anina, Steven, Sophie, Clara, un Israélien très sympa dont j’ai, je m’en excuse, oublié le nom… Ils ont tous des histoires personnelles intéressantes qui les ont amenés dans ce coin du monde. Les rencontrer quelques minutes et échanger sur les circonstances qui nous ont chacun conduits ici est une expérience étonnante.

Antigua regorge de bar et des restos qu’il convient d’appeler «branchés» afin de satisfaire sa faune jeune et dynamique, qu’elle soit locale ou non. Les Happy-hour sont donc ainsi la norme. Je n’aurais pas parlé avec Bonnie, américaine de Californie du nord, si elle n’avait été malvoyante. Faisant ressortir le bon Samaritain en moi, je lui proposais de l’aider à traverser la rue. Elle a un jour décidé qu’elle en avait marre de travailler tous les jours pour une raison qui lui échappait de plus en plus en plus. Elle a vendue tous ses biens, largué son appartement et présentement passe 5 mois à Antigua pour y apprendre l’espagnol. L’heure du fameux happy-hour approchant elle me proposait de me joindre à elle et une de ses amies qu’elle allait rencontrer. Antigua est construite selon un plan simple. C’est un rectangle quadrillé de rues parfaitement droites se coupant à angles droits, sauf celles qui sont parallèles, cela va de soit. Paradoxalement il est facile de s’y perdre car il n’y a quasiment pas de panneaux sur les rues. Le système est assez simple pourtant, les rues qui vont dans la direction nord-sud s’appellent Avenidas, et celles orientées est-ouest Calles, avec un numéro croissant vers le sud et vers l’ouest. C’est très surprenant de voir que Bonnie sait à tout moment où elle se trouve, son cerveau étant parfaitement organisé pour compenser son handicap, contrairement au mien qui semble refuser de compter les rues et garder un sens quelconque des directions. Nous avons retrouvés Julie au Portal De Las Fuentes. Il faut croire que j’étais d’humeur à parler à tout le monde ce jour là car j’ai sympathisé avec les propriétaires, Anika et Sergio, qui m’ont offert une tournée, peu être plus j'ai un peu perdu le compte à un certain moment. Bref la soirée fut très plaisante, et un peu trop arrosée. Aujourd’hui, j’ai donc passé la journée recroquevillé dans mon lit avec une des pires gueules de bois que je n’ai jamais eu. Sans doute un effet de l’altitude. 1530 mètres.

Demain je me remets à l’exploration, et à la sobriété que je n’aurais pas dû abandonner. Je ne suis sorti de ma retraite monacale que pour écrire ce message du bar à rhum au coin de la rue, un jus d’orange bienfaisant à mes côtés.

Antigua.




Anina, jeune aventurière et épicurienne allemande, prend des cours de cuisine dans tous les pays d'Amérique Centrale pour connaître les spécialités locales :





Le lavoir où les femmes lavent leur linge :
Je saurai où prendre un verre quand je reviendrai à moto:






La Harley locale. Une Vento????

Le vrai charme d'Antigua ce sont les cours intérieures :