mercredi 13 janvier 2010

Encore de l'eau, le ciel nous en veut.

D’Abancay, on avait préparé un plan d’action. Se rendre à Santa Teresa, le plus proche de Machu Picchu possible. Au niveau réalisation, c’est mal parti dès le départ. Nous avions mis notre linge dans un lavanderia du quartier. En théorie ce serait prêt pour 10H00, a midi 20 on a craqué et on est parti avec notre linge pas encore séché. Ça allait être serré. On avait 6 heures de route à faire dont la moitié sur de la piste de terre. Au premier virage à la sortie d’Abancay, Sebastian qui roulait en avant est parti en vrille. Beau dérapage, contre braquage, dérapage opposé, chute.

Ça ne s’est pas passé comme dans les films, au ralenti. Non! En deux dixièmes de seconde je le voyais par terre avec sa moto. On a relevé l’engin (la moto, je veux dire!). Pas de mal ni chez le motard ni chez la moto. J’ai questionné mon partenaire du regard pour savoir si on pouvait repartir et à ce moment précis, il s’est mis à pleuvoir.

Notre destiné du jour était joué, avec la pluie on ne le ferait pas aussi rapidement, on s’alignait donc pour le plan B (si, on avait un plan B, on n’est pas des amateurs quand même!), pour Cuzco. Plus on passait des coulées de boue sur la route et des éboulements, plus je me disais que c’était une bonne idée de ne pas tenter l’aventure.

À Cuzco nous avons été hébergé par Paolo, nous avons débarqué dans son restaurant en début de soirée. Encore un type super sur notre chemin et en prime on a mangé de l’alpaga.

Cuzco est la ville la plus agréable que j’ai visité au Pérou. Taille humaine, et bonne ambiance en sont ses atouts majeurs. Même s’il n’a pas arrêté de pleuvoir une minute. Ça allait être long avant que notre linge ne soit sec.

Bien au sec au Uchukuta, le resto de Paolo.






Sebastian se donne le look local.







Restaurant bar très cool et patron très sympa.