samedi 7 novembre 2009

on prend les mêmes...

...et on recommence.

Pas moyen de sortir de Creel. Batterie chargée à bloc dans ma chambre. Du jus à ne plus savoir qu'en faire. Mais elle veut pas partir. Manque d'essence on dirait. Je sais que j'en ai, j'ai fait le plein la veille au soir en arrivant. À force d'essayer ma batterie s'épuise. J'ai de nouveau recours au bon samaritain de passage pour un petit survoltage grâce à sa voiture. Elle finie par partir. Je soupçonne la pompe à essence. Oublions le Canyon, je trace la route vers la civilisation. Vers 16H00, j'arrive à Hidalgo Del Parral et m'arrête au premier garage moto. Ils me laissent bricoler dans l'atelier. Je leur demande leur opinion, mais ils s'y connaissent autant que moi en mécanique, on est mal barré.
Angel, le chef, me propose de graisser le câble de l'enrichisseur de démarrage. Moi je veux bien, mais je crois pas que ça la fasse démarrer! Ben, non ça le fait pas.
Je nettoie le filtre à air, vidange les cuves des carbus. Et enfin, ouvre la pompe à essence. Je suis presque content d'y trouver une gaine de câble électrique de 3 mm de long. Comment est-il arrivé là? Mystère!
Je remonte le tout. Et hop! Elle démarre pas. C'est l'heure de la fermeture en plus. Les gars me hélent un taxi, et me voilà en route vers l'hôtel qu'ils indiquent au chauffeur. J'avais demandé pas cher, effectivement c'est pas trop cher. Mais il faut payer à l'heure. C'est un de ces hôtels pour les rencontres fortuites entre adultes consentants, en général la moitié mâle du couple payant pour ce service. Garage pour chaque chambre pour plus de discrétion et films pour adultes en prime. J'ai dormi habillé et sur les draps, qui ne me paraissaient pas des plus inspirants, et pas vraiment enthousiaste à la perspective de dormir dedans après tant de nuit d'extases qu'ils ont dû vivre.
J'ai payer jusqu'à 6 heures, le magasin ouvre à 9H. Beau début de matinée rempli de questions.
Finalement Angel arrive et regarde la moto. Je trouvais bien qu'il connaissait pas grand chose mais il est très sympa. Ne trouvant rien, il me dit «je vas appeler le Maestro. Il habite dans un autre village, mais il à même réparer la moto d'un français». Je dois dire que ça c'est un argument qui a du poids.
Alors donc attendons le Maestro...