vendredi 13 novembre 2009

Un p'tit verre pour la route.

Alfonso a eu la gentillesse de me conduire jusqu’au garage moto qui fait référence à Guadalajara. Bon ils ne sont pas rapides, mais ils font le travail. La sonde de température était hors service. En deux heures on en a eut une belle, toute neuve. Elle vient de chez Kawasaki, mais on s’en fiche, nous on aime le métissage. Bon point, en plus elle a un seuil plus bas que celle d’origine ce qui déclenche le ventilateur plus tôt.

Je suis donc reparti du magasin le cœur léger, et la moto aussi (légère, pour ceux qui ont du mal à suivre). Effectivement, sans les bagages, je retrouvais des sensations un peu oubliées. Un vrai plaisir de fendre les files de voitures dans les embouteillages de Guadalajara. À ce sujet, il convient de placer un mot sur la conduite au Mexique. C’est très simple tous les conducteurs respectent la règle de conduite, sans exception. Je devrais plutôt dire La Règle. Elle est très simple. Le véhicule le plus gros a le droit de vie et de mort sur tous ceux qui sont plus petits. Et il en profite! Étant pas mal en bas de la chaîne alimentaire sur ma moto, je me dois de faire un minimum attention. Mais en revanche, je ne me gêne pas pour profiter de mon avantage sur certains, j’y vais donc allégrement de queues de poisson aux livreurs avec leur petite Honda Cargo 150 cc, poussage de vélos dans les fossés, et je vous épargne les sort que je réserve aux piétons les âmes sensibles qui lisent ce blog pourraient s’en trouver dans un état de choc irréversible.

Puisqu’on en est aux joies de la circulation locale, je dois aussi parler des topes. Tous les blogs et sites de voyageurs qui ont fréquentés cette région du monde en parlent. Les topes sont des ralentisseurs, couchés sur la chaussée. Ils ont des formes, tailles, couleurs, voire même altitudes, variées. La plupart du temps ils sont signalés (bon, avec plus ou moins de préavis, d’accord!), parfois pas du tout. Ils arrivent seuls ou par séries, et quand tu t’y attends le moins. Mes premiers jours au Mexique, j’avais d’abord pensé à une exagération de mes prédécesseurs. Dans le nord du pays, et les régions moins peuplées des montagnes, ils ne sont guère représentés. Depuis que je suis dans les états plus urbains, il en a fleuri un peu partout. Que de complaintes ai-je lu au sujet de ces ralentisseurs. Franchement, moi je les aime les topes. Mes potes les topes, dirais-je même. C’est surtout parce que ma moto a la garde au sol suffisante et un débattement de suspension adéquat que je les aime. Je ne ralentis pas beaucoup dessus, cela me permet de doubler camions, tracteurs, ânes, pick-up surchargés et bonnes sœurs en vieille Volkswagen de retour du marché qui eux ont la tendance à devoir ralentir aux environs de deux à l’heure pour les escalader.

Le cœur léger donc, je m’en fus visiter Tequila qui ne se trouve pas à plus de 70 kilomètres de Guadalajara. J’en revins encore plus allègre, merci à la visite de la distillerie Jose Cuervo et ses dégustations incluses.

Départ le lendemain matin en direction générale de Mexico, que je compte éviter pour me diriger vers Oaxaca. Une journée complète, donc, sans panne. Je suis sur un petit nuage, un nuage blanc de de 750 centimètres cubes de cylindrée. Je me suis rendu jusqu'à Zitàcuaro, dont il y a peu à dire, si ce n’est de leurs Tacos. J’ai mangé le soir dans un boui-boui en bord de rue. Les meilleurs tacos qu’on puisse trouver…







une Tequila-mobile...




Mes nouveaux amis, les mécanos:



Zitàcuaro: